Marcel Proust avait pointé des caractéristiques vérifiées depuis : les odeurs sont effectivement très émotionnelles et très liées aux mécanismes de la mémoire. Non seulement il n’y a pas d’odeurs neutres – on les aime ou on les déteste – mais en plus leur souvenir aigu reste gravé pour toujours. Un souvenir instantanément réveillé, dès la toute première bouffée…
Guillaume Ferreira, Chloé Boitard, Chargés de recherche INRA à l’institut des Neurosciences de Bordeaux.